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Ensemble pour l'Alternative Bolivarienne
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19 avril 2013

Autour des élections au Venezuela 14 avril 2013. ATTENTION!

Quelques précisions...

1. Le système électoral vénézuélien est l’un des le plus sécurisés et fiables au monde, reconnu par divers organismes internationaux tels que le Centre Carter. Néanmoins, le candidat de droite Henrique Capriles Radonsky a refusé de reconnaître les résultats du CNE, le Conseil National Electoral, avant même que l’élection ait eu lieu, il n’a pas signé l’accord convenu.

2. Les résultats électoraux qui donnent gagnant Nicolás Maduro ont été reconnus par 24 états, dont la France. Capriles a déclaré comme illégitime cette l’élection et il n’a pas reconnu le pouvoir électoral, indépendant et autonome de tous les autres pouvoirs de l’Etat, ni le travail de 3400 observateurs internationaux déployés dans tout le pays qui ont manifesté la transparence du processus démocratique des votations. Ce qui est tout à fait contradictoire puisque c’est ce même pouvoir électoral qui l’a proclamé Capriles gouverneur de l’état de Miranda en décembre 2012 avec une marge très étroite.

3. Pour auditer les voix, il faut faire une demande officielle auprès du CNE. Aucun membre de l’opposition ne s’est mobilisé pour le faire suite aux déclarations de Capriles. Ils ont « attendu » trois jours, tout en affirmant que la demande avait été présentée et que l’organisme électoral refusait de répondre à cette demande. C’est pendant ces trois jours qu’une ambiance très tendue s’est établie, car l’opposition croyait que le CNE refusait toujours de comptabiliser toutes les voix.

4. Le ministère des Affaires Intérieures et de la Justice, a révélé publiquement  l’enregistrement d’une conversation téléphonique a propos de l’arrivée et la préparation d’actions violentes par des groupes de mercenaires salvadoriens sur le territoire vénézuélien. D’un coté de la ligne l’ex colonel du Salvador David Koch, de l’autre, le député vénézuélien Roberto D’Aubuisson. Capriles y est mentionné comme hôte des ces invités. Pendant la journée des élections, et les jours suivants, des photos manipulées ont été diffusées par les réseaux sociaux où l’on voyait des soldats de l’armée brûler des cartons (les urnes) et du matériel électoral, des images prises en 2010 après la fin d’un autre scrutin.

5. Le candidat Henrique Capriles en refusant le résultat du CNE, a incité ses partisans à sortir dans la rue “décharger leur colère”. Ses partisans et les mercenaires se sont attaqués aux espaces et aux infrastructures de santé (les Centres de Diagnostique Intégral CDI de la mission sociale de santé Barrio Adentro),  aux sièges des médias nationaux (VTV) et internationaux (TELESUR) prochavistes, aux marchés populaires (Mercal) et aux logements des membres ou anciens membres du gouvernement.  

Le bilan: 8 morts et 61 personnes blessées.

Allons tous soutenir la démocratie au Venezuela !

 

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