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Ensemble pour l'Alternative Bolivarienne
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20 avril 2013

Dénonce : Le mouvement des communicateurs pour la paix dénonce au monde le Coup d'Etat

Caracas, 16 de abril del 2013.

 

Le mouvement des communicateurs pour la paix dénonce au monde le Coup d'Etat organisé par la droite nationale contre le peuple vénézuélien et la révolution bolivarienne.

Nous dénonçons que la droite vénézuélienne, dirigée par Henrique Capriles, mène
à bien une vague de violence dans le pays, qui a déjà couté la vie à 8 personnes, a fait 61 blessés, et a provoqué de sérieux dommages à des centres de santé (CDI), sièges du parti socialiste unis du Venezuela (PSUV), écoles publiques, et logements de dirigeants du chavisme.

Les acteurs de ce coup d'état en marche sont les mêmes qui, le 11 Avril 2002, ont exécuté le coup d'état et essayé de tuer le commandant Hugo Chavez, les mêmes qui ont embauché des tireurs d'élite pour assassiner leurs propres partisans, les mêmes qui ont assiégé l'ambassade de Cuba et qui ont incité la persécution des dirigeants révolutionnaires.

Aujourd'hui, en n’acceptant pas sa défaite aux élections du 14 avril 2013, HENRIQUE CAPRILES RADONSKI, répète le même scénario : la non reconnaissance de l'Etat de droit et la promotion d’une vague de violence dans les rues afin de justifier une intervention étrangère.


Déjà avant les élections, les institutions vénézuéliennes, preuves à l'appui, ont dénoncé que l'extrême droite vénézuélienne, avec l'appui de fonctionnaires de l'ambassade des Etats Unis, cherchait à recruter des militaires de l’armée, la force armée nationale bolivarienne (FNAB), pour préparer un putsch militaire, et qu'elle avait fait venir des mercenaires du Salvador et de Colombie pour créer un climat de violence et terroriser le pays.


De même, une semaine avant les élections, deux paramilitaires colombiens, furent arrêtés en train de voler des armes à l'intérieur de la base aérienne de Maracay, dans l'état d'ARAGUA.

Le Ministre de l'Intérieur et de la Justice a fait connaître au pays une conversation entre l'ex-colonel du Salvador, David Koch Arana, et le député du parti ARENA, Roberto d'Aubuisson, dans laquelle il est dit textuellement : « Capriles a réussi à trouver des lieux surs. L'équipe leur est arrivée, et d'après ceux qu'ils m'ont dit, ils sont déjà en train de travailler ensemble. Un groupe est déjà en train de travailler dans la rue avec les gens pour désorienter le vote. »


De plus, le 11 Avril dernier, durant la clôture de la campagne du candidat NICOLÁS MADURO, 4 personnes furent étrangement assassinées, et l'après-midi du dimanche 14 Avril, un cameraman de BarrioTV, media associatif, a été attaqué par arme à feu.

Nous dénonçons au monde, que la droite vénézuélienne est en train de réaliser un coup d'état en suivant le même scenario violent qu’en 2002.

Le candidat de la droite, qui a refusé de signer un accord visant à respecter les résultats des élections, refuse maintenant de reconnaitre la volonté du peuple exprimée par les élections présidentielle du 14 avril 2013. Ses ordres ont été de refuser les résultats, nier l'état de droit et appeler à la désobéissance civile.


Son argument est d'exiger un recompte manuel, vote par vote. Pourtant, à la fermeture des bureaux de vote ce dimanche 14 avril, alors que publiquement il ne reconnaissait pas les résultats, le Conseil National Electoral était en train de faire un audit de 54% des votes, comme stipulé dans la constitution bolivarienne (les normes internationales estiment qu’il est nécessaire d’auditer de 10 à 20% des votes).


Le candidat de la droite, sait aussi que son équipe de campagne possède tous les documents qui prouvent la victoire de la Révolution et que pour réaliser l'audit des 46% de votes restants, il lui faut déposer un recours légal devant le conseil national électoral (CNE), chose qu'il se refuse à faire. De même, le recteur du CNE, Vicente Diaz, représentant de l'opposition dans cette organisation, a déclaré qu'il n'y avait pas de doute sur les résultats car ceux-ci ont été audités et révisés avec des représentants internationaux et les propres témoins des bureaux de vote, dont ceux de l'opposition, présents dans tous les bureaux et signataires des actes avec un taux de succès de 100%. Il faut aussi savoir que ces déclarations du recteur Vicente Diaz ont été interrompues et coupées de l'antenne de la chaine Globovision, aussi protagoniste du coup d'état de 2002.

 

Une fois de plus, CAPRILES et la droite vénézuélienne ont adopté les voies de la violence et antidémocratiques.

 

 

A continuation, suivent les détails des agressions faites Lundi 15 et Mardi 16 Avril contre les révolutionnaires, après l'ultimatum que HENRIQUE CAPRILES a donné au gouvernement bolivarien et après avoir appelé ses militants à la désobéissance civile.

 


1. CAPRILES a déclaré que l'arbitre électoral a fait disparaitre le matériel électoral (urnes et bulletins), et immédiatement après, on voit circuler sur les réseaux sociaux, une photo de supposée destruction de matériel électoral (un tas d’urnes en feu). Totalement faux. Ces photos correspondaient à une destruction de matériel électoral réalisée en 2010 conformément aux normes en vigueur. Quelques minutes après ces déclarations de Capriles, apparaissent des barrages routiers et manifestations violentes dans différentes région du pays (DISTRITO CAPITAL, MIRANDA, TACHIRA, ZULIA, ARAGUA, CARABOBO, LARA, BARINAS Y MÉRIDA)


2. Le journaliste de l'opposition, Nelson Bocaranda, a écrit sur son compte twitter que des cubains ont caché des urnes dans les centres de diagnostique intégral (centres de santé). Immédiatement commence un vague d'agressions, assauts et séquestrations de médecins cubains dans différentes régions du pays. (DISTRITO CAPITAL, MIRANDA, TÁCHIRA, CARABOBO, ZULIA, ARAGUA Y ANZOÁTEGUI)


3. Siège et agression du logement de la présidente du conseil national électoral, TIBISAY LUCENA, dans le quartier la Florida, à Caracas.

 

4. Siège et agression du logement du dirigeant révolutionnaire, WILLIAM IZARRA, dans la municipalité de l'HATILLO, Etat de MIRANDA.

 

5. Siège et agression du logement de la famille du défunt dirigeant, GUILLERMO GARCIA PONCE, dans le quartier de MONTALBÁN, à aracas.

 

6. Siège de la résidence du gouverneur de l'Etat de BARINAS, ADÁN CHÁVEZ.

 

7. Incendie des sièges du parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) dans les états de TÁCHIRA et ANZOÁTEGUI.

 

8. Attaque des unités du BUS-CARACAS, à Caracas.

 

9. Siège des installations de la télévision publique, Venezolana de television (VTV), et de la télévision internationale TELESUR et de la RADIO DEL SUR.

 

10. Attaque de trois media de communication associatifs dans l'Etat de Táchira.

 

11. Assassinat de deux dirigeants révolutionnaires dans les immeubles de la Gran Misión Vivienda Venezuela à La Limonera, municipalité de Baruta, Etat Miranda.


Jusqu'alors 8 personnes ont été assassinées. Dont ENDER BASTARDO, un jeune de 22ans, blessé par les promoteurs des émeutes, mort le jour suivant suite à ses blessures par balles.

 

12. Tentative d’incendie de 300 petrocasas, dans l'état Carabobo.

 

13. Incendie d’arbres et alentours de l'aéroport de la Carlota à Caracas.

 

14. ils ont tagué le logement de dirigeants chavistes, avec des menaces de mort.

 

15. Tentative d’incendie de la mairie de RUBIO, dans l'état Táchira.

 

16. Assaut d’un centre de PDVSA dans l’Etat d’APURE

 

Nous dénonçons au monde que le candidat de droite, HENRIQUE CAPRILES RADONSKI, incite à la violence, en trompant la majorité de ses partisans avec des appel à la désobéissance civile.

 

Cela fait 14 ans que le peuple vénézuélien démontre au monde qu'il œuvre pour la paix, la tolérance, la démocratie protagonique et participative. Alors que ces dirigeants de droite entreprennent des chemins putschistes depuis 14 ans, comme il a été mis en évidence avec le coup d'état d'avril 2002, avec la grève du secteur pétrolier, les émeutes de 2003 et avec l'importation des paramilitaires colombiens.

Nous dénonçons au monde le plan putschiste qui est en marche, contre la révolution bolivarienne, nous faisons appel à la solidarité de tous les organismes internationaux, mais surtout à la solidarité des peuples du monde.

La communication doit être basée sur la vérité et ne doit jamais être manipulée pour encourager la violence.

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